En juin 2017, la Maison Tamboite Paris a eu le privilège d’organiser sa première exposition depuis son installation rue Saint Nicolas; une manière pour la Maison de renouer avec sa tradition de mécénat, et d’illustrer sa proximité avec le monde de l’art et la démarche artistique.
Une exposition, c’est à la fois une rencontre, fruit d’un hasard qui ne fait bien les choses que lorsqu’on désire le provoquer, et une expérience qui tient de l’alchimie, en l’occurrence celle des émotions, que nous avons eu le bonheur de partager avec William Guilmain.
William est un artiste autodidacte qui s’est passionné pour la photographie quand les mots de ses poèmes ont fini par manquer. Par ailleurs chercheur en biologie, il ne cesse de questionner le monde, qui le fascine. En tant qu’artiste, il le capte avec un œil de poète et le retranscrit dans un langage aussi cartésien que romantique. Ses œuvres sont d’autant plus épurées qu’elles sont toujours extrêmement travaillées. Lorsqu’il s’imprègne d’un monde qui le touche, c’est pour en gratter le vernis, le décomposer, l’analyser, et le restituer en pure poésie visuelle.
Effrayé par la ville, et son agressivité, il s’est d’abord interrogé sur la place des femmes dans l’espace urbain (série « Urban Women »).
Puis ses travaux sont devenus de plus en plus intimistes, pour dévoiler ses interrogations personnelles (série « No kids Around »).
Sa photographie parle souvent de sa quête de l’essence de l’«Être » dans l’univers, et des chemins qu’il doit parcourir pour connecter ses mondes intérieurs à ceux que son œil perçoit (série « Cosmos », « The edges of the world » et de « sève et de sang »).
En venant chez Maison Tamboite, William Guilmain ne s’est pas contenté d’investir l’atelier pour y accrocher ses œuvres. Au contraire, il a pris le temps de s’y poser, de découvrir, de fureter, de s’approprier l’endroit, pour nous le restituer dans son langage.
Il fait désormais partie de notre univers, qui est aussi le vôtre.
A Paris, William est généralement exposé à la Galerie Rastoll (16 Rue Saint Anastase – dans le 3ème – à deux pas du musée Picasso) dont il est l’un des »poulains », mais c’est grâce à son agent, notre amie Ilhem Thaminy, que nous avons eu le bonheur de le rencontrer et d’organiser cette exposition en coordination avec la Galerie Art d’Amant (2 Rue du Général Leclerc à Bois Colombes).