Rétrospective de la saison 2017-  »Jean-Claude Sanchez & Margaux Sintès interprètent la Maison Tamboite Paris »

Octobre 2017, Maison Tamboite Paris expose Jean-Claude Sanchez

 

 

A l’origine de la Maison Tamboite Paris, au cœur de son univers, de son identité, il y a le vélo, objet mécanique, technique, performant, fait d’acier, d’aluminium ou de carbone, éminemment masculin en somme. Bien-sûr il y a le tour de France et la virilité de l’effort extrême. Oui, c’est vrai, les jouets pour hommes sont souvent mécaniques et, pour cela aussi, mais pas seulement pour cela, nos vélos font de merveilleux  »toys for boys ». Est-ce pour cela que l’univers du cyclisme, et à fortiori celui de la maison Tamboite Paris, devrait ressembler à l’un de ces cercles masculins dont les membres seraient admis par cooptation, pour ne partager qu’une vision martiale des valeurs du cyclisme et de l’élégance ?

Pas vraiment, non.

En fait, dans l’univers de la Maison Tamboite Paris le cyclisme est avant tout un style de vie fondé sur l’Elégance, avec un grand  »E », qui est à la fois celle des valeurs collectives, sociales et environnementales, et celle, plus personnelle, des émotions esthétiques sous toutes leurs formes. C’est un style de vie et une élégance où s’expriment tout autant la virilité et la féminité, un univers, donc, où la grâce et l’émotion tiennent une part fondamentale et où le travail de Jean-Claude Sanchez et de Margaux Sintès prend tout naturellement sa place.

Les clichés ont la vie dure, alors qui mieux qu’un photographe saura les vaincre ?

 

 

Jean-Claude Sanchez est né au Maroc en 1944. Un premier appareil photo à 11 ans. Un passage aux beaux-arts. Une rencontre avec JL Sieff. Il devient photographe.

En 2009 le Ballet d’Europe sous la direction de JC Gill lui donne l’opportunité de travailler avec des danseurs. Il ne les quittera plus. Il travaille aujourd’hui avec plusieurs compagnies de la région PACA et développe ses projets personnels, souvent autour de la danse et des danseurs.

– Primé au concours du nu à Arles sur le thème de l’expression corporelle (2014).

– Lauréat du concours Estée Lauder pour une photo sur la sensibilisation des femmes sur le cancer du sein.

 

 

Portraits, nus, et surtout danse, danseuses et ballet, l’humain est au centre du regard de Jean-Claude Sanchez, et au coeur de sa démarche.

Il faut aimer l’homme, et en l’occurrence les femmes, pour réussir, comme il le fait, à capturer un regard, une courbe, un geste, et en restituer toute l’intelligence, l’émotion ou la grâce.

Avec Jean-Claude Sanchez, la grâce c’est celle du mouvement, celui de la danse, celui de l’effort, invisible au point de n’être que volupté, et si présent pourtant.

Clichés après clichés, il capture la grâce, et la restitue dans sa forme la plus pure: celle de l’expression la plus féminine et la plus aboutie de l’élégance, innée, peut-être, mais qui nécessite tant de travail !

Elégance, grâce, émotion, mouvement, mais aussi perfection du geste et exigence technique absolue du modèle et de l’artiste, ce n’est pas par hasard si la Maison Tamboite Paris accueille Jean-Claude Sanchez et son modèle, Margaux Sintes.

De cette rencontre entre l’artiste photographe, la ballerine et le travail de notre Maison est née une exposition très particulière qui parle donc…. de grâce, d’élégance et de mouvement, de danse, de vélos et…. de femmes aussi.

 

 

 

Margaux Sintès

A 22 ans elle vient de rejoindre le Jeune Ballet d’Aquitaine à Bordeaux, mais c’est à Marseille qu’elle a découvert la danse, à l’âge de trois ans. Le jazz d’abord puis la danse classique, à l’âge de huit ans. Bien-sûr il faut passer le bac d’abord, mais c’est pour mieux rejoindre la danse. A Marseille, toujours, les Studios du Cours la forment au métier de danseuse et de pédagogue. En Octobre 2016 elle passe avec succès le diplôme d’état d’enseignant en danse classique. Cela a fait d’elle la plus jeune professeur de danse de France.

Elle a rencontré Jean-Claude Sanchez en 2013, pendant un ballet. Depuis, ils n’ont cessé de collaborer.  »Quand Jean-Claude m’a proposé le projet Tamboite, j’ai adhéré tout de suite  » nous a t’elle dit. ….. Merci !

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